Quel est le lien entre trauma et cycles féminins ?
Comment retrouver la sécurité en nous et rééquilibrer nos cycles pour vivre pleinement leur potentiel de transformation ?

Dans cet article en 2 parties, je souhaite vous présenter une autre pièce importante du chemin de guérison de notre féminité. Il s’agit des expériences traumatisantes ou trauma, que l’on peut aussi appeler les blessures émotionnelles.

Comment les traumas viennent créer des cassures dans l’accès à notre féminité authentique, et le potentiel que les cycles féminins ont de nous permettre de guérir ces traces de notre histoire, et de libérer une énergie nouvelle pour notre réalisation personnelle et notre épanouissement.

 

Partie 1 –

Replacer le traumatisme dans notre vie

 

Un trauma est un évènement bouleversant qui est qualifié de «trop, trop rapide, trop tôt» et souvent nous amène à se retrouver « seule avec trop » à gérer pour un système nerveux humain en particulier.

Le trauma nous arrive à tous-tes.

Souvent la première réaction à cela est « non, je ne suis pas concernée ». Le mot trauma nous rend confuse; pourtant c’est souvent car nous en avons une compréhension limitée.

Il est important de replacer ce qu’est un trauma. Le traumatisme est fondamentalement une déconnexion de notre sens de sécurité. Et plus particulièrement du sens de sécurité ressenti dans le corps.

 

1- Signes d’un traumatisme :

Est-ce que vous vous rappelez de situations dans lesquelles vous vous êtes senties menacée, en danger, vulnérable ?

Comme moi, je suis sûre que vous en avez fait l’expérience plus d’une fois.

Il s’agit en fait de toute expérience qui se produit et qui nous déconnecte de nous-même et de notre sentiment de sécurité.

Le traumatisme n’est pas seulement un évènement majeur comme la guerre, les accidents, les catastrophes naturelles ou la mort d’un être cher.

Le traumatisme c’est aussi passer par un divorce, une douleur chronique ou une maladie, la pauvreté, une dynamique familiale dysfonctionnelle, la perte d’un emploi, la négligence émotionnelle ou toutes sortes de mauvais traitements.

Comme le dit le Dr Gabor Maté, « les traumatismes ne sont pas seulement les mauvaises choses qui vous sont arrivées. Le traumatisme, c’est aussi les bonnes choses qui auraient dû arriver mais qui ne l’ont pas été ».

 

2- Trauma et cycles féminins:

 

En tant que femme, dans notre corps, à chaque mois, tout notre système hormonal met en route un système de nettoyage puissant qui va aboutir aux menstruations.

Ce processus de purification a lieu aux niveaux physique et émotionnel également. Notre corps émotionnel est mis au grand jour pour que les émotions bloquées, stagnantes ou cachées puissent bouger et se transformer.

Ces émotions peuvent provenir du cycle actuel (du mois passé), de notre passé ou même de notre enfance.

 

Nos cycles nous amènent ainsi à revisiter les expériences et les émotions traumatisantes non résolues pour s’en libérer.

Les expériences dans lesquelles nous nous sommes senties très vulnérables et qui ont créé une blessure émotionnelle. C’est pourquoi lors des menstruations, nous nous sentons comme cela.

C’est le mécanisme naturel du corps pour pouvoir évacuer le trop-plein émotionnel !

Pour en savoir plus sur le système nerveux et la libération des traumas, regarde la video que j’ai posté sur ma chaine youtube.

Comment relâcher les traumas durant nos cycles ?

 

Pour la plupart d’entre nous, nous ne sommes pas préparées à çà. D’autant plus que l’on est souvent démunies dans notre vie pour intégrer les émotions vécues.

C’est donc normal de se sentir souvent bouleversée et dépassée par le trop-plein de charge émotionnelle en phase prémenstruelle ou menstruelle.

La clef principale pour traverser ces périodes est de se rappeler d’être curieuse et douce envers toutes les émotions qui font surface car elles sont valides !

Surtout si comme moi, vous développez plus facilement des symptômes de stress traumatique, c’est à dire que vous répondez au stress de manière plus forte.

 

Connaître sa résistance au stress

 

En effet, nous ne réagissons pas toutes de la même façon face au stress et aux émotions.

Alors c’est important de prendre en compte notre propre façon de recevoir la vie.

 

Cela dépend de 2 principaux facteurs :

  • le degré d’attachement sécuritaire que nous avons reçu plus tôt dans la vie (relation parent-enfant). Les personnes qui ont manqué d’un attachement sûr sont plus susceptibles de se sentir dépassées dans des circonstances qui pourraient seulement déranger une personne ayant vécu un attachement solide.
  • ou comme dans mon cas, cela a aussi à voir avec le fait que je suis une hyper-sensible. C’est une catégorie de la population qui est caractérisée par un système nerveux plus sensible et qui reçoit ainsi les événements de vie plus profondément. Les hyper-sensibles peuvent donc internaliser un événement comme traumatisant alors que d’autres ne le feraient pas.

 

La psychologue Elaine Aaron dit que « le problème avec les traumatismes pour les hyper-sensibles est qu’il nous faut moins d’un événement pour nous affecter ».

 

Cela remet en perspective les cycles menstruels également. Puisque malgré le fait qu’ils sont composés de 4 phases dans le mois, nous ne vivons pas toutes ces phases de la même façon.

Nous voyons bien que notre expérience est vraiment unique puisque nous avons toutes une histoire de vie unique et une manière de percevoir le monde qui est unique aussi !

 

Dans la 2ème partie de cet article, je vous partagerai comment se vit dans notre corps le mécanisme de réaction de stress traumatique et comment il est possible de l’accompagner pour le transformer dans nos cycles, et libérer ainsi nos cycles féminins et tout notre Être pour mieux s’épanouir et entrer en contact avec notre authenticité et notre vérité.

Lisez la Partie 2 en cliquant ici.

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Liens utiles:

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Avec tendresse,

Corinne